Indépendant, vigilant, aimant le travail en hauteur, ayant une bonne faculté visuelle et auditive, ce sont toutes les qualités requises pour faire le métier de couvreur. Et outre la demande d’une bonne condition physique, le couvreur doit aussi avoir un profil psychologique remarquable ainsi que des savoir-faire que nécessite le métier. De ce fait, être couvreur ne s’improvise pas, mais requière une volonté d’apprendre et une maîtrise de soi exceptionnel.
L’univers d’un couvreur
La profession de couvreur fait partie du secteur bâtiment. Œuvrant la plupart du temps dans des entreprises de constructions ou à leur propre compte, le couvreur est amené à faire les différents travaux affairant à la toiture : rénovation, entretien, construction, isolation…
La nature du métier de couvreur
Avant d’entamer les travaux, le professionnel en toiture à l’exemple de ce couvreur qui se trouve en Suisse doit se charger de la préparation de son chantier. En effet, durant cette phase préparatoire, il doit collecter des informations sur son chantier. Parmi ces informations, il est primordial que le couvreur connaisse en premier lieu la nature des travaux : c’est un travail de rénovation ou de construction. En second lieu, il est nécessaire que le couvreur connaisse les normes et réglementations de sa région d’intervention en matière de toiture. Puis, il doit aussi se renseigner sur la météo pour le jour de son intervention. Et pour terminer, le couvreur pourra enfin préparer ses équipements en fonction des informations dont il a pris connaissance précédemment.
Durant les travaux, la mise en place des échafaudages et des dispositifs de sécurité est confiée aux couvreurs. Puis, il se livre aux différentes techniques indispensables pour une toiture comme la pose des films plastiques sur la charpente par exemple. Ensuite, le couvreur pose la toiture avec précision en tenant compte du calcul du pureau. Enfin, il met en place les dernières finitions : les gouttières pour prévenir la fuite d’eau et la cheminée.
À la fin de son intervention, le couvreur doit entreprendre des travaux de nettoyage sur le chantier et s’occupe aussi de démonter les échafaudages pour les rangers.
Métier de couvreur, quels sont les risques et les avantages ?
D’une part, le marché des métiers du couvreur est encore très libre. Dernièrement, le métier faisait même le sujet d’une pénurie. En effet, les couvreurs sont très recherchés dans le domaine de la construction de bâtiment. De plus, la carrière d’un couvreur est très évolutive. C’est-à-dire que le métier permet des perspectives d’évolution. En effet, un couvreur peut choisir de se spécialiser dans un matériau spécifique, et son appellation change alors en fonction du matériau qu’il maitrise. Ainsi, il peut devenir un couvreur-zingueur ou ardoisier-couvreur. Par ailleurs, en suivant une formation complémentaire, il peut aussi devenir couvreur-plombier ou encore couvreur-zingueur plombier. En outre, on peut avancer que le travail est assez bien payé surtout pour les professionnels ayant choisi de travailler à leur compte.
D’un autre part, le métier de couvreur est un métier à risque. Effectivement, le travail d’un couvreur s’effectue sur le toit donc en hauteur. De ce fait, il est exposé à de nombreux risques liés à la chute, aux aléas climatiques et aux différentes postures très inconfortables auxquelles le couvreur doit se plier pour bien faire son travail.
Toutefois, aujourd’hui, des normes de sécurité ont été établies pour limiter et prévenir les risques encourus par les couvreurs. D’ailleurs, ces mesures de sécurité veillent à couvrir tous les aspects des potentiels accidents pouvant survenir lors des travaux et aussi, il est possible de les adapter selon la nature des travaux. Ces normes de sécurité sont importantes, car elles garantissent un espace de travail sécurisé.